Saison 2006/2007

DU 19 AU 22 DÉCEMBRE 2006 / TROIS CRÉATIONS CHORÉGRAPHIQUES

 
ET MOI ?

Rencontre autour du solo
Se retrouver seul sur un plateau
Se livrer au jeu de la confiance
Être juste un instant dans le partage de son intimité avec le public.

INTIMIDITÉ Leonardo Montecchia

 

© DR

 
Chorégraphie, mise en scène et interprétation Leonardo Montecchia
Musique Antony and the Jhonsons
 

SOLO POUR UN LIT

Un lit au ras du sol en guise de piédestal.
Le visage minutieusement maquillé.
Le corps précieusement vêtu.
La chorégraphie qui s’y déroule, traverse la barrière de l’intime, dans une trajectoire qui relie la mort, le désir et l’image. Le lit apparaît alors pour ce qu’il est : le territoire de prédilection des fantasmes et des renversements de perspectives, d’identifications multiples et de désidentifications, l’occasion de toutes les métaphores et de toutes les métonymies…

" Léonardo Montecchia ne force pas le sens. Il donne ce qu’il est. C’est sa force. Et c’est sans doute aussi ce qui lui échappe. " Philippe Gatto (Séminaire Création Psychanalyse Politique)

 

Production : la compagnie de la Mentira. Avec le soutien de la Drac du Languedoc-Roussillon, de la Région Languedoc-Roussillon, du Conseil Général de L’Hérault et de la ville de Montpellier.

POROSITE Sandrine Bonnet

 

© DR

 
Chorégraphie et interprétation Sandrine Bonnet
Scénographie et vidéographie Mathieu Sanchez
Création sonore Sigmoon
Régie générale Ydir Acef
 

Errance poétique anthropographique

Porosite raconte l’histoire d’un corps dans un univers sensible, un espace posé sur l’eau, sans véritable limite…
Aussi volontaire que fragile, ce corps est soumis à des influences multi-sensitives, flottant entre liberté et contraintes …
Porosite est un lieu de langage, d’échange, de voyage entre le corps et l’esprit, qui tentent de se réapproprier la cohérence d’un chaos incessant…
Porosite fait écho à l’angoisse souterraine de la perte d’équilibre : entre l’individu et le monde qui l’entoure, entre sa relation à la nature et à la machine, entre nos désirs et nos peurs…

 

Production : la Cie Le Chiendent. Avec l’aide au projet de la Ville de Paris et l’aide à la création de la Drac Île-de-France. Avec le soutien de la Caserne – Usines Éphémères (Pontoise), Myrtilles – la coopérative (Montpellier) et L’Étoile du Nord (Paris).

LATITUDE DE POSE Yasmine Hugonnet

 

© Yasmine Hugonnet

 
Concept et performance Yasmine Hugonnet
Assistant Maxime Iannarelli
Sonorisation Yom
Conseiller sur l’image Benjamin Masset
Costume Christiane Taroni
 

La latitude de pose, dans la photographie argentique, est la capacité d'un film à accepter une erreur d'exposition.
Pour ce solo, " Latitude de pose ", je travaille sur l’autoportrait. Ce qui m’intéresse c’est la tentative de se composer pour l’image et la physicalité particulière qui en résulte. La caméra est un intermédiaire entre le regard et le corps, c’est intime et distant à la fois. Le " je " est sujet et objet, le " je " est fragmenté.
Je tends ma main vers mon corps dans le cadre d’un objet.
Je glisse mon ombre dans le creux de ma main.
Je suis un reflet, je m’étale, je m’aplatis, je disparais…

 

Production : la Cie Synalèphe, accueil résidence des Journées Danse dense.