Saison 2007/2008

DU 26 NOVEMBRE AU 2 DÉCEMBRE 2007 / CRÉATION DE TEXTE

 
 

© stéphanedurieu.net

 
Avec
Caroline Ducey
Jean-Christophe Pagnac

Avec la participation
Maelys Ricordeau
Olivier Parisis

Lumières
Jean-Luc Chanonat

Son
Nicolas Baby

Scénographie
Muriel Betrancourt

Effets spéciaux
David Scherer

Costumes
Annie Thiellement
 
 
 
En coréalisation avec Le Colombier, La Cie Loïc Flameng présente
 
GRAVATS
Écriture et mise en scène Loïc Flameng
Les éditions Céléphaïs
 
 

PROPOS / Loïc Flameng

Les gravats, ce sont des miettes de vies trouvées après les bombardements, ce sont des yeux à l’intérieur d’un sac de billes, ce sont des morts qui refusent de mourir.
Gravats, c’est l’histoire d’un jeune homme et d’une jeune fille qui réapprennent à jouer le temps d’une trêve, l’un attend, l’autre ne peut plus attendre ; c’est le jeu du désir autour d’un charnier vivant.

“Après une première version, très courte, diffusée sur France Culture, j’avais envie de revenir sur cette histoire, sur ces personnages et d’en faire une version longue, pour le théâtre.
C’est une pièce qui se situe au-delà de la rencontre, qui entre dans un processus de jeu lié à la répétition, où les personnages jouent à être eux-mêmes et quelqu’un d’autre, où un jeune soldat joue les soldats, et une jeune fille joue les jeunes filles ; sauf qu’ici, il n’y a plus de place pour jouer, pour se convaincre ou se séduire ; ici, c’est le caveau de la guerre, le charnier des morts-vivants, le territoire d’un désir mort.
C’est un chemin vers des ténèbres, un monde où les morts viennent s’enterrer, ils attendent le dernier souffle. La jeune fille, seule, peut les emmener de l’autre côté. Drôle d’endroit pour une rencontre ; ce jeune homme semble rencontrer une version moderne du Petit Prince qui attendrait Godot.
Que reste-t-il alors dans cet endroit isolé de toute réalité ? L’absurde, la dérision, l’humour cruel de ces deux personnes qui se cherchent, et qui s’aiment, peut-être.
L’intention première est de parler d’une quête d’amour dans un territoire où il n’y en a plus. De cette peur de mourir avant d’avoir aimé et d’être aimé.”

 

Production Cie Loïc Flameng
Soutien Fernando Arrabal