Saison 2010/2011

Les 16 et 17 Novembre 2010/ CRÉATION CHORÉGRAPHIQUE

 

© Gael Cornier

 
Interprétations
Lorenzo De Angelis
Éléonore Didier
Pauline Lemarchand

Création Lumière
Abigail Fowler

Collaboration costumes
Alix Descieux
 
 
En coréalisation avec Le Colombier, Dépose Incorp. présente
LAISSER VENIR
Conception et chorégraphie Eléonore Didier
 
 

l a i S S e R V e n I R est une forme courte originellement écrite par la chorégraphe sur elle-même. Le solo dessine dans l'espace, une relation entre une danseuse et un escabeau. L'objet usuel n'est jamais utilisé comme tel. Il marque l'espace scénique de sa nature tridimensionnelle qui par conséquent se pénètre ; le solo parle d'un rapport sexué au monde et questionne les représentations de la féminité ; il parle aussi de la solitude, compagne passionnante, parfois aliénante. laiSSeRVenIR appartient aujourd'hui à plusieurs danseurs, femmes et hommes.

 

Création 2009. Production/ Dépose Incorp. Avec le soutien du Teatro do Campo Alegre (Porto), Mains d'Oeuvres, Point Ephémère, CDC/Biennale de danse du Val de Marne.

Les 7 et 8 décembre 2010 / CRÉATION CHORÉGRAPHIQUE

 

© Eléonore Didier

 
Interprétation
Éléonore Didier

Scénographie
Camille Muret
avec la participation d'Akatre

Lumière
Gisèle Pape
Abigail Fowler

Costumes
Alix Descieux

Collaboration artistique
Sophie Bocquet
 
 
En coréalisation avec Le Colombier, Dépose Incorp. présente
! KUNG SOLO
Conception et chorégraphieÉléonore Didier
 
 

Le pirate ne se déplace pas tout à fait dans le même espace et le même temps que les nôtres. Il occupe des carrefours où s'entrecroisent les lignes de notre rationalité et d'autres lignes dont les équations nous échappent. (Les Pirates, Gilles Lapouge)

! Kung solo s'intéresse à l'oeil du pirate.

Les notions de disparition, de surface et d'infini en sous-tendent le fil.
La pièce existe avant l'arrivée du spectateur et continue après son départ. Car ce qui se produit, c'est la réalisation du voir plutôt que l'objet, des actions qui s'offrent aux imaginaires, une structure qui ressemble à la nature d'une pensée, un corps sobre et dévoilé par la force libératrice de la pesanteur.

! Kung solo se déploie en une écriture en creux et en interstices, offre des espaces entre, calibre une distance. Il s'agit de faire de la place au spectateur. Par sa forme d'écriture, le solo accompagne chacun dans une histoire personnelle. Il prend en compte chaque spectateur depuis son endroit, lui ménage un espace confortable, mais exige de lui son regard.

La dynamique temporelle de ce projet se laisse dévoiler par le changement et la transformation de la matière. La notion de durée est l'un des matériaux d'écriture, le temps n'est pas mon ennemi. La danseuse est occupée par des actions, des intentions et des directions, le trajet ciselé de son geste ouvre des espaces, dilate le temps pour produire des instants d'éternité. Le Paradoxe de Zénon m'intéresse pour sa manière d'envisager l'espace-temps, le mouvement. En permettant au tracé d'une flèche d'ouvrir une infinité d'espaces, le philosophe propose une dimension spatio-temporelle différente de celle que nous percevons. Il envisage un terrain d'abstraction, à l'endroit même du terrain de jeu favori de la matérialité du corps. C'est en frottant la matière à ce paradoxe que je peux définir la nature de l'abstraction du corps de ce solo. Car je souhaite que ce travail questionne la danse contemporaine occidentale dans sa relation avec l'abstraction et la spiritualité, à la recherche d'insoutenables caresses de réalité.

Eléonore Didier

 
 

Production/ Dépose Incorp. Coproduction/ CDC/Biennale de danse du Val-de-Marne. Soutien à la production/ Micadanses - ADDP. Créé en résidence d'accueil création à Mains d'Oeuvres. Avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d'Île de France - Ministère de la Culture et de la Communication et du Conseil Général de la Seine St Denis. Soutiens et résidences/ Atelier de Paris - Carolyn Carlson, Danse à tous les étages !