Saison 2016/2017

DU 24 AU 29 JANVIER / Création de texte

 

DR

 

Avec
Dan Artus
Adeline Guillot
Judith Morisseau
Jules Sagot

Assitanat à la mise en scène
Joséphine Supe

Scénographie
Margaux Nessi

Création lumière
Diane Guérin

Création sonore
Baptiste Chatel

Création vidéo
Thomas Rathier

Perruques / maquillage
Judith Scotto le Massèse

Costumes
Joana Gobin

Régie générale
Félix Dhénin
Léa Boissel Bral

Régie lumière
Carine Gérard

Régie vidéo
Rapahëlle Girard Uriewicz

Production / diffusion
Léa Serror - Copilote
En coréalisation avec Le Colombier, la Cie Le Beau Danger présente
ANTICORPS
Adaptation et mise en scène de Maxime Contrepois
D'après Dina de Magali Mougel
 

Fuir. D'abord pour sauver sa peau. D'une certaine façon, s'extirper d'un endroit - de la famille, du travail, etc. C'est peut-être un luxe, un rêve utopique. Mais comment faire pour pouvoir s'emparer, se saisir de sa propre vie, de son propre corps et le tirer hors d'un monde qui marche droit vers un mur ?
Anticorps est une fable qui contera le parcours d'une femme qui va bifurquer, s'évader, tenter d'inventer de nouveaux horizons lorsque partout où elle avancera, il n'y aura plus que le sentiment d'arpenter les cendres d'un paysage calciné.

Propos/ Maxime Contrepois

Anticorps parle de nos vies, de notre aptitude à laisser filer les vies qu'on voudrait avoir et à s'accommoder de celles qui nous fracassent. De notre capacité à faire des compromis, à tenter de les accepter puis à fermer les yeux en espérant que ça passe -cet arrière-goût de rouille quand on y repense. Dans Anticorps tous sont en fuite ; des fuites actives des fuites passives, des corps qui lâchent, des noms qui changent, des gens qui errent. Des fuites qui disent la difficulté à faire face, la facilité à échapper à ses responsabilités mais aussi l'envie de faire autrement.

Le dégoût s'immisce en moi quand j'ai le sentiment de ne pas vivre à la hauteur de mes peurs et de mes désirs. Être là ne suffit pas. Surtout dans nos sociétés où il s'agit de plus en plus de survivre. Aimer ne suffit plus. Penser ne suffit plus. Parler ne suffit plus. Souffrir ne suffit plus.
L'excès peut-être comme base minimale de tout comportement social décent et plus petit dénominateur commun d'une humanité à reconstruire. Je voulais donc organiser un spectacle autour d'une idée simple : placer des personnages d'abord en dedans, puis en dehors, de la dictature des apparences pour chercher alors les traces d'une vie authentique.

De là est née mon envie de proposer à Magali Mougel de fabriquer un texte et une mise en scène qui soient consubstantiels, sans volonté illustrative, qui offrent à entendre et à voir des quêtes identitaires et désespérées, dans un souci permanent de démasquer le réel, de faire parler la chair, de mettre à nu l'essence même des êtres.

Nous travaillerons la partition à quatre mains. Il ne s’agira pas pour Magali Mougel de  livrer un texte écrit en solitude mais bien d’un travail de concert où nous passerons plusieurs mois - dans un premier temps elle et moi puis ensuite avec l’équipe qui nous accompagnera en répétitions - à modeler la forme et la dramaturgie.

S'emparer de son destin est une nécessité politique,
une façon de pouvoir se sentir vivant.

 

Ce projet est construit dans le cadre de l'aide au compagnonnage du Ministère de la Culture et de la Communication – DGCA, en collaboration avec Jean-François Sivadier et la Cie Italienne avec Orchestre.
Production / Cie Le Beau Danger. Coproduction / Théâtre National de Bretagne / Rennes, CNDC-Théâtre Ouvert (avec le soutien de la Région Ile-de-France), Comédie de Caen - Centre Dramatique National, Comédie de Reims - Centre Dramatique National et Copilote. Avec le soutien de / la Région Bourgogne - Franche-Comté, de la DRAC Bourgogne - Franche-Comté et de la SPEDIDAM. Accueil en résidence dans le cadre de l’Ecole Pratique des Auteurs de Théâtre à Théâtre Ouvert - Centre National des Dramaturgies Contemporaines, à L’Aire Libre en partenariat avec le Théâtre National de Bretagne / Rennes et à Confluences.
La création de cette oeuvre bénéficie du Prix Jeunes Talents Côte-d’Or - Création Contemporaine et donc à ce titre d’une aide du Conseil Départemental.

PARCOURS PUBLIC / GRATUIT sur réservation

DR

SAMEDI 28 JANVIER À 17H/ Carte blanche à Copilote

MORGANE POULETTE
D’après Le Camp des malheureux suivi de La Londonienne
de Thibault Fayner (éditions espaces 34, 2015).
Lecture - Mise en espace de Anne Monfort
Avec Pearl Manifold
 
 

Lecture de la prochaine création de la Cie Day-for-Night

C´est l´histoire de Morgane Poulette, une chanteuse junkie et de Thomas Bernet, acteur de séries à succès, dans un Londres qui oscille entre le glamour et les bas-fonds. Thomas meurt, Morgane Poulette va plonger dans le chagrin et l´effondrement de son monde.
Dans une forme légère, Anne Monfort propose au personnage de Morgane Poulette de traverser une mélodie des sons urbains et la musicalité du souvenir.

Plutôt qu’une succession, les deux textes Le Camp des malheureux et La Londonienne sont, comme l’indique l’auteur Thibault Fayner, une réinterprétation des mêmes éléments, comme deux variations d’une même histoire. Le travail des deux textes se fera parallèlement, comme deux versants d’une même histoire. Certains éléments, des sons, des accessoires se retrouveront d’un texte à l’autre, comme les restes diurnes d’un rêve.

 

Coproduction Day-for-night, Festival de caves 2017. Avec le soutien du Théâtre Paul Eluard, Scène conventionnée de Choisy-le-Roi, du Nouveau Théâtre de Montreuil - CDN, du Pôle Culturel d’Alfortville, de Théâtre ouvert - centre national des dramaturgies contemporaines et du Colombier - Bagnolet. Création mai 2017 dans le cadre du festival de caves.
La Cie Day-for-Night est soutenue dans ses projets par la Région Franche-Comté/Bourgogne et conventionnée par la DRAC Franche-Comté/Bourgogne.